Présentation de l'éditeur :
À l'automne 1944, la première armée française du général de Lattre de Tassigny est stoppée dans la boucle du Doubs par manque de ravitaillement. Commence alors l'hiver le plus rude que la France ait connu depuis longtemps. Après l'épopée triomphale de la Provence et de la vallée du Rhône, nos soldats entament une terrible campagne d'Alsace ; elle sera marquée par l'âpreté des combats contre les troupes nazies, arc-boutées sur cette terre d'empire. Tirailleurs, goumiers, commandos de l'armée d'Afrique, Français libres de la 1ère DFL appuyés par la 2ème DB de Leclerc qui vient de libérer Strasbourg, fantassins issus des maquis et blindés des 1ère et 5ème DB libèrent Belfort, combattent dans les Vosges, résistent aux contre-offensives allemandes, signent de nouvelles pages de gloire à Jebsheim et Grussenheim, puis libèrent Colmar le 2 février 1945, rejetant définitivement les Allemands de l'autre côté du Rhin. L'Allemagne d'Hitler a reflué, elle est défaite.
Biographie de l'auteur :
Pierre Dufour s'engage dans la Légion étrangère en 1972 et devient secrétaire de rédaction du journal "Képi Blanc" jusqu'en 1988. Auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire et de monographies régimentaires, il est membre de l'association des Ecrivains combattants et collabore à plusieurs revues dont Historia.
Présentation de l'éditeur :
En juillet 1940, l'Allemagne annexe l'Alsace. Septembre 1944 : elle est la dernière partie du pays qu'il faut libérer. Pour Eisenhower, elle n'est qu'un champ de manoeuvre pour conquérir l'Allemagne. Pour Hitler, c'est le Reich, elle doit être défendue à tout prix. Pour De Gaulle, c'est la région la plus chère au coeur de la nation. La libération de la plus grande partie de la France s'est effectuée en trois mois, celle de l'Alsace en demande le double. De septembre 1944 à mars 1945, les Alliés accumulent les difficultés : manque de logistique, mauvaises conditions climatiques, stratégie du large front défaillante... Et la Wehrmacht, pourtant inférieure en hommes et matériels, multiplie les attaques et les contre-attaques. Quand Eisenhower décide le retrait du 6e groupe d'armées américain, au moment de l'opération Nordwind, l'intervention énergique du général de Gaulle évite la catastrophe. Après six mois de combats acharnés, le bilan est lourd : 6 000 morts, 22 000 blessés et 3 000 disparus ou prisonniers. Mais la victoire conjointe de la 1re armée française et de la VIIe armée US efface enfin la défaite de 1940. C'est la fin de la dictature nazie, la France peut tenir son rang à la table des vainqueurs.
Biographie de l'auteur :
Eugène Riedweg est docteur en histoire. Il a notamment publié Les Malgré-Nous : histoire de l'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans l'armée allemande(1995).